Chambre 2, ici.

Je levais mes yeux vers lui.
- c'est qui, émilie..?
Ce n'est pas comme si il m'avais promis la moindre chose. on est pas essemble.

Je grognais, soupirai desesperement.
- Une de mes amie. Elle essaye desesperement de me faire tomber amoureux de son frère .

-elle veut te rendre gay?
je souris en coin, et m'étira, toujours sous lui, sur mon lit.
Je me frotta les yeux.

J'hochais la tête.
- Oui, c'est ça. Elle veux me rendre gay. ><

Je ris doucement, et ferma les yeux . Voilà longtemps que je n'avais pas dormis, et je creuvais de sommeil...
Je me blottit contre lui, respirant doucement.
- elle est con.

J'hochais la tête une nouvelle fois.
- Tu veux dormir ?
Je la fis s'allonger sur le coté, et la serrais contre moi. Embrassant ses doigt, un par un.

Je souris et le sentant embrasser mes doigts.
- bah.. oui en fait.
Je me sentit con, mais j'étais tellement.. creuvée.

Je souris.
- D'accord.
J'embrassais ensuite ses lèvres, comme pour qu'elle n'oublie pas qu'elles sont à moi, laissant un trace sucrée sur celle ci.
Je me couchait à mon tour, près d'elle, entrelaçant nos doigts, je la regardais.

Je frémis à son baiser, et je me colla à lui, cherchant encore ses lèvres douces et chaude, mielleuses.
- je t'aime.
Voilà, c'est dit.

- je t'aime.
Un frisson me parcourut l'échine, et traversa mon corps tel une décharge électrique. Je souris, mis ma main sur sa joue, mais ne préondit rien. Car il n'y avait rien à répondre, j'était simplement heureux.
Puis je fermais les yeux, doutant du fait que j'arriverai à trouver le sommeil.

Je me blottit contre lui nicha ma tête bans ses bras, et ferma les yeux à mon tour.
Son souffle caressait mes cheveux, ses mains douces étaient sur moi. A moi.

Je baillais, et comme chaque soir avant de dormir, j'eus le réflex de bouger un peu mes jambes, pour sentir cette sensation.

Je sentis ses jambes bouger contre les miennes, et je souris, connaissant la cause de cet acte.
Je glissa une main sous son T-shirt, sentant la peau chaude, toujours les yeux clos.

Je me serrais fort contre elle, heureux de sa présence, heureux de lui avoir avoué mes sentiments.
Puis, dans un demi sommeil, je dis .
- Aller, on fais dodo...♫
Et je 'mendormis.

La bouche entrouverte, les yeux clos, je dormais doucement, paisiblement.

Rêve...

"- Maman...
Je reconnu ma voix d'enfant, mais dans se souvenir là, j'étais un peu plus âgé, je devais avoir onze ou douze ans.
L'obscurité autour de moi disparut, et je pus distinguer la scène qui se déroulait. J'étais là, au milieu de la cuisine, et j'entortillais mes mains, nerveux. Maman, était devant moi, buvant son café, je devinais donc que nous étions en début de journée.
- Oui ? Demanda ma mère en tournant son regard vers moi.
Elle semblait plutôt détendue, souriait. Je n'entendais pas les cris insupportables de mon petit frère, il devait être chez la nourrice, sans doute. Je sentis mon coeur s'accéléré, et je devinais que j'allais lui demander un chose importante.
- Dis... j'aimerai bien...
Elle fronça les sourcils, et s'approcha de mon fauteuil, quittant la table de la cuisine. Elle se mit à ma hauteur.
- Tu aimerais bien quoi, mon coeur ?
J'avalais ma salive, la sueur perlait mon front.
J'avais beau cherché dans ma mémoire, je ne me souvenais plus ce que je lui avais demandé ce matin là ... Mais quoi ! Va y, parles !
- ...J'aimerai bien faire du basket...
Ah oui. Je m'en souviens maintenant...
Le sourire de ma mère disparut de suite, elle se releva, et me regarda de haut, se mit à débarrassé la table, avec des gestes secs. Je devinais de suite sa réponse, et baissais la tête.
- Non, Tom. Nous en avons déjà parlé, c'est non.
J'approchais et tirant sur les roues de mon fauteuil, voulant aller jusqu'au bous, pour une fois que j'avais enfin osé parlé.
- Mais pourquoi ? Le club de basket de la ville prends les handicapés ! S'il te plais Maman ! J'aimerai tant faire du basket !
Elle se mit à grogner, et se retourna brusquement vers moi. Je lu dans son regard qu'elle ne changerai pas d'avis.
- Non. Non. Et non. Et comment on fait si il t'arrive quelque chose ? Si tu te prends une balle dans la tête ? Si tu fais un malaise, comme tu le fais souvent ? Si tu fais une crise ? Déjà que tu as la santé fragile !
- Mais...
- Il n'y a pas de mais. C'est comme ça, c'est tout. Pas de basket. Tu fais déjà de la batterie, c'est amplement suffisant.
J'avais baissé la tête, avec tellement de rage contre ce fauteuil... De cette maladie... Qui 'empêchais de vivre, de bouger, de faire ce dont j'avais toujours rêvé... Tant de rage. Tellement de colère.
- Je te déteste ! Je vous déteste tous ! Vous me protéger comme si j'étais sénile ! Vous me donnez de faux espoirs en me disant des jolies phrase du genre "c'est rien, un jour..." ... Un jour rien du tout ! Parce que je suis coincé dans ce putain de fauteuil toute ma vie ! Alors, oui, peut être qu'en faisant du basket, je risque de me blesser, mais au moins, j'aurai rit pendant quelques minutes.... Je vous déteste tous !
J'étais partie, ma mère ne m'avais pas rattrapé, je me souviens encore de son expression à ce moment là. Elle avait la bouche grande ouverte, sans rien pouvoir dire, et j'avais lu dans son regard de la culpabilité. Et j'avais compris, ce matin là, ce que j'étais vraiment, un handicapé.

Il tombe. Mon père tombe, devant mes yeux , dans un gouffre sans fin. Les rôles inversés une fois sur deux..

Je cria, et me réveilla d'un coup, m'asseyant sur le lit.
Puis je vis un homme inconnu à mes pensées matinales dans mon lit, et je recula violemment, tombant par terre. Dur comme réveil..
Au sol, grimaçante, je revis la journée passée. Tom. Ses lèvres. Ses mots... Merde.

Tandis qu'Anaïs se reveillait brutalement, je dormais encore.
J'avais serré les dents pendant mon sommeil, et mes traits étaient contractés. Quel horrible souvenir.

Incapable de faire autre, je me dirigea mécaniquement vers la salle de bain, et tapa mon petit orteil dans la porte :
-raaah ! Saloperie de porte >.> !
Je soupira, et grimaça.
Puis je ferma ma nouvelel ennemie, et fit couler l'eau chaude, me glissant sous l'eau.

-raaah ! Saloperie de porte >.> !
Je me mis à grogner, et me frottais les yeux. Là, je les ouvris et regardais la pièce.
Surpris de ne pas toruver Anaïs, je devinais qu'elle se trouvait dans la salle de bain, je soupirai, et en profitait pour allumer une cigarette.

Après avoir pris une bonne et longue douche, je sortis enfin, enroulée dans une serviette éponge. Je vis que Tom était réveillé, mais je ne sut pas quoi dire.
J'étais trempée au milieu de la pièce, les bras ballants.

J'entendis la porte de la salle de bain s'ouvrir, je tournais mon regard vers celle ci, et souris.
- Bonjour Anaïs, tu as bien dormi ?

- Bonjour Anaïs, tu as bien dormi ?
Je le détailla de la tête aux pieds, réfléchissant. Bon, merde, je crois que je suis amoureuse.
Je souris un court instant, et lança en allant vers mon lit :
- Oui, et toi?

- Oui, et toi?
J'hochais la tête et baillais.
- Oui, très bien.
Je soulevais mon pantalon et retirai mes bas de contorsion, il fallait que je les change.

Je le vit faire un truc bizarre.. il portait des collants? ! [dsl mais bon, manque d'inspi ^^ ]
J'ouvris la bouche en grand , ne sachant que dire, montrant ses bas du doigts :
- tu.. tu porte des collants..?