Emma Jones, l'enfant prodige.

Nom > Jones
Prénom > Emma
Age > 18 ans.
Instrument qu'il/elle pratique > Le piano.
Orientation sexuelle > Bisexuelle.
Chanteur ou chanteuse ? > Oui.Chanteuse.

A quoi il ou elle ressemble ?
Comment me décrire ? Eh bien commençons par le commencement. Mes cheveux sont bleus, aussi étrange que cela puisse paraître, j'ai choisi cette teinture sur un coup de tête, tout simplement parce qu'il fallait que je change d'air, que je me renouvelle. Et puis, cette teinture me va plutôt bien, alors je suis contente. Mes yeux sont aussi bleus que la mer des Caraïbes. Je suis fine ce qui me permet de mettre tout les vêtements que je souhaite, c'est agréable. Je porte des lunettes quelque fois, mais c'est seulement lorsque je lis beaucoup, pour ne pas abîmer mes yeux. Je porte toute sorte de vêtements, du style rock au pop, en passant par les jeans.

Quel est son caractère ?
Si je devais décrire mon caractère je dirais... Spéciale. Non pas bizarre, spéciale. Je suis le genre de fille qui après avoir écris, se retrouve toujours avec de l'encre sous les doigts. Celle qui a des fous rire pour des choses qui ne sont pas drôles. Le genre de fille qui après une bonne nuit de sommeil a des cheveux en pétard. Celle qui fais toujours la folle sur les photos. Celle qui a envie de rire quand ses parents l'engueule. Je suis un genre unique, une édition limitée. Je suis quelqu'un qui a beaucoup aimée, sans l'être beaucoup en retour, une fille qui s'emporte vite pour pas grand chose, alors qu'elle sait qu'elle a tord dès le début. Je suis aussi une fille qui fais des choses qui n'ont pas de sens, mais qui ne le regrette jamais. Une fille folle de musique, et quelque fois, c'est la seule chose qui puisse me calmer.
Son histoire.
La salle était obscure, je n'y voyais rien, absolument rien. Je me souviens de mes mains moites qui entortillaient nerveusement une mèche de mes cheveux, de mon coeur qui faisait des bonds dans ma poitrine et de mon souffle qui s'accéléraient à chaque mouvement autour de moi. Ce soir là, j'étais affreusement stressé.
Puis d'un coup, un projecteur s'alluma et me fit plissé les yeux. Aveuglée, je me souvint avoir reportée mon attention sur mon piano. Les touches étaient parfaitement propres et lustrées, presque à s'en voir dedans. Tout était parfait. J'étais dans ma petite robe noire à dentelles.
J'entendis des applaudissements qui me firent sursauter, je tournais la tête vers la salle et découvrait un public dont tout les membres souriaient et m'encourageaient.
Dieu !
Je reçu le signal qui signifiait que je devais commencer et j'inspirais un grand coup.
Je te dédis ce morceau, Maman.
Et je commençais à jouer, me remémorant tout.
J'ai perdu ma mère, en Janvier 2000, elle a eue un accident d'avion et on a jamais retrouvé le corps. Je n'ai jamais fais mon deuil, à l’opposé de mon père qui s'est remarié en Mars 2004.
Ma mère était une grande pianiste très célèbre, Jessica Jones et son morceau favori était Für Elise - Ludwig van Beethoven. A sa mort, je n'ai cessé de la jouer, je n'ai cessé de penser à elle.
Je suis devenue une grande pianiste à mon tour et ce soir que je vous ai compté, je jouait pour la première fois devant une salle de 2000 personnes, ce morceau qui m'avait tant rappelé ma mère.

Mais en Juillet 2007, ma vie fut bouleversée. J'eus un grave accident de voiture, qui me condamna à ne plus jamais jouer de piano pendant 2 ans et à resté dans un hopital, sans jamais sortir. Ce fut l'épisode le plus affreux de toute ma vie, j'ai voulu me suicider, les fines marques rougeâtres sur mes poignets peuvent en témoigner.

Août 2009, je pouvais enfin sortir, on m'enleva enfin mes bandages aux mains, qui m'avait empêcher de jouer. Je n'avais qu'une idée, rentrée à la maison et jouer, jouer jusqu'a en mourir, jouer de tout mon coeur.
Et quand j'arrivais enfin devant mon piano, je posais ma main fragilisée sur la touche je...
CLANG
Qu'est-ce que ?! Comment ?! Non ! Mon Dieu !
Mon piano venait pour la première fois, de produire une fausse note, une note épouvantable et désagréable, une note affreuse. Et ma main venait de me faire affreusement souffrir... Comment était-ce possible ?
Vous allez peut être trouver cela bête. Mais je n'ai jamais voulu re-jouer du piano. Plus jamais je n'ai jouer Für Elise, cette chanson que j'affectionnais tant. Plus jamais je n'ai revecu. Mon père, inquiet, a été voir le médecin, qui lui a expliqué que ma main était encore fragile et que désormais je pouvais rejouer sans aucun problème.
Mais je ne veux pas. Plus jamais je ne veux entendre cette affreuse note, jamais...
Et depuis, je me suis lancé dans la musique et je n'ai plus jamais touché à un piano de ma vie, mal grès mon extraordinaire don.